Le frelon n'est pas de nature un insecte agressif, il compte sur sa taille et son bruit pour nous éloigner de lui. Mais si on le dérange, il saura se défendre avec son dard qui ne mesure pas loin de 5 mm. (la plupart des gens se font piquer en cherchant à le chasser).
Il va chercher à se loger dans les murs en pierre, les arbres creux, les toitures, les cheminées, les greniers. C'est souvent le soir que l'on s'aperçoit de l'existence d'un nid proche de chez soi car la lumière le perturbe. Si l'un d'eux rentre chez vous, éteignez à l'intérieur et allumez dehors, il ressortira naturellement. Contrairement à la légende sa piqûre n'est pas plus dangereuse que celle des abeilles ou guêpes (sauf si vous êtes allergique). C'est l'abeille qui injecte le plus de venin car une fois qu'elle a piqué elle meurt.
Les guêpes sont plus agressives et font de plus petits nids, très souvent sous l’ensemble des tuiles de la toiture, faisant en été des allers-retours fréquents sur l’eau de la piscine rendant la baignade des plus désagréables. Lorsque le nid de guêpes est visible, vous pouvez intervenir avec une bombe insecticide le matin ou le soir, au moment où elles restent blotties. La même intervention (sans protection) n’est pas raisonnable avec le frelon, qui reste très rarement inactif. Il existe des traitements préventifs et curatifs, aux résultats garantis.
Compte tenu de l'importance de cet insecte, si l'on ne veut pas faire comme dans certaines régions de Chine où ce sont les hommes qui pollinisent à la main les arbres fruitiers, on se doit de tout faire pour le protéger. Si vous m’appelez, cela sera ma priorité : je suis en relation avec des apiculteurs qui tenteront de récupérer les essaims lorsque c’est possible. Cette intervention ne vous sera pas facturée.
Ce n'est pas un insecte belliqueux : il ne pique que lorsqu'il n'a pas le choix, se sacrifiant de ce fait. Son abdomen se sépare du reste du corps, laissant son dard en forme d’hameçon et ses poches à venin sur la victime. Les piqûres d'hyménoptères (abeilles, guêpes et frelons) causent une quinzaine de décès par an, principalement parmi les personnes allergiques. En cas de gonflement ou de réaction cutanée, il faut sans attendre contacter le centre 15 ou le 112 depuis un portable.
Il existe environ 400 espèces de blattes mais seulement 4 espèces introduites en Europe se retrouvent en France (germaniques, australiennes, orientales et américaines) Elles prolifèrent essentiellement dans les milieux chauds et humides :
La lutte contre cet insecte est de plus en plus en difficile, car très résistant (notamment aux radiations),il sait s’adapter aux différents poisons créés par l’homme pour le détruire. Espèce commensale de l’homme, il ne sort quasiment que la nuit.
Non content de ruiner la réputation d’un restaurant, ou de finir par détruire les appareils électriques où il se loge, il peut provoquer des allergies et des problèmes respiratoires sur les personnes fragiles. Les blattes, présentes dans les hôpitaux, les cuisines ou les réfectoires, peuvent transmettre 56 espèces bactériennes, dont 14 pathogènes pour l’homme. La transmission de leurs germes viendrait du fait qu’elles fréquentent des milieux où ces derniers sont présents. Seul des traitements professionnels ont une réelle efficacité.
Il existe environ 15000 espèces différentes, mais les plus dérangeantes chez nous sont :
La fourmi pharaon, dont les ouvrières mesurent environ 2mm et sont de couleur jaune brun. Elles ont tendance à s’installer dans les bâtiments (placards, murs…) et à l’extérieur en milieu chaud (pierres, fissures de vieux murs…) Plusieurs colonies avec plusieurs reines peuvent s’installer dans le même secteur rendant leur éradication longue et difficile selon leur emplacement. En dehors des moisissures et germes qu’elles peuvent transporter, elles détériorent nos denrées alimentaires.
La fourmi charpentière, dont les ouvrières mesurent environ 6mm et sont de couleur noire avec des teintes rouges. Les fourmis charpentières sont bien connues pour les dégâts qu’elles occasionnent aux structures en bois, en construisant leur nid à l’intérieur. Elles font des galeries plus importantes que les termites : ne se nourrissant pas de bois, elles le rejettent à l’extérieur en fins copeaux ressemblant à de la sciure. En présence de ces copeaux, il faut procéder à des investigations et à une intervention au plus tôt.
La punaise de lit est l'un des nuisibles le plus difficile à localiser et à se débarrasser. Pour beaucoup c'est un sujet tabou qu'on apparente souvent avec la saleté ce qui n'est pas le cas; elle se nourrit uniquement de sang humain, la nuit lorsque vous dormez. Elle peut vivre jusqu'à deux ans sans se nourrir, se cachant dans les prises et interrupteurs, derrière les tapisseries, les fissures des murs... Elle peut vous piquer jusqu'à 90 fois dans la nuit, sans parfois vous laissez de traces si vous n'êtes pas allergique.
Le plus souvent on s'aperçoit de sa présence qu'au bout de 3 mois, lorsque l'on en trouve une dans le lit, on pense souvent au début avoir été piqué par un moustique ou une araignée. Elle mène à la dépression, j'ai vu des gens dormir sur le sol de la salle de bain seul endroit ou ils ne se faisaient pas piquer.
Alors comment arrivent elles chez nous ? très souvent dans nos valises lors d'un voyage, ou lorsqu'on achète ou récupérons un meuble d'occasion, ou plus rare dans les transports en commun.
Sans méthodologie et insecticide professionnel il est quasiment impossible de s'en débarrasser, lorsque l'infection est légère on obtient parfois des résultats avec un appareil à vapeur. Je déconseille les produits vendus dans le commerce, ils sont très chers, et pour le prix il vaut mieux faire appel à un professionnel qui se doit de garantir son intervention et intervenir au moins en deux passages.
Il existe une vingtaine d’espèces, chacune associée à un hôte. Les plus courantes sont les puces : de l’homme, du chien, du chat (la plus fréquente), des rongeurs, de l’oiseau, de la taupe, du lapin, du hérisson. Grâce à leurs pattes postérieures extrêmement développées, elles peuvent sauter jusqu’à une quarantaine de centimètres. Elles se nourrissent de sang en mordant et non en piquant comme on peut l’entendre.
Elles vivent essentiellement dans les habitations, capables de vivre de longs mois en attendant leur repas, réveillées par les vibrations que nous provoquons en marchant. Leur transport se fait par les vêtements, un colis, un animal…c’est pour cette raison qu’il est essentiel de protéger nos animaux domestiques. C’est pourquoi je recommande la terre de diatomée, produit naturel, à la place des traitements classiques, pour la plupart à base d’insecticide.
Les puces peuvent polluer les denrées par leurs déjections. Leurs morsures provoquent des démangeaisons ou boutons chez certaines personnes et transmettent des vecteurs pathogènes ou des vers parasites (peste, typhus ou ténia). Sans traitement adapté, il est difficile de s’en débarrasser.
La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit. Les chenilles éclosent de septembre à octobre, puis vont rentrer en nidification jusqu’en février environ : c’est durant cette période qu’elles sortent la nuit pour se nourrir des épines, occasionnant d’énormes dégâts allant jusqu’à finir par faire mourir les pins les plus fragiles.
Elles vont ensuite entrer en procession pour rejoindre le sol et s’enfouir en terre jusqu’à leur transformation en papillon. Les chenilles processionnaires sont des nuisibles dangereux pour l’homme et les animaux. Leurs poils urticants se détachent en cas de danger, provoquant des réactions allergiques qui vont de la simple urtication au choc anaphylactique. Sur les animaux, en particulier les chiens, les cas de nécrose de la langue sont fréquents. Il existe des moyens mécaniques ou écologiques pour s’en débarrasser ou les empêcher de se retrouver au sol.
Il existe environ 3500 espèces de moustiques dans le monde (65 recensées en France), dont 10 piquent l’homme. C’est la femelle qui nous pique, ayant besoin de protéine pour nourrir ses œufs. Elle peut se déplacer jusqu’à 2 km à la recherche du CO2 que nous dégageons et de nos odeurs. Insecte photo sensible, il se cache la journée dans la végétation, les rochers, les anfractuosités du sol. Le cycle de vie des adultes varie entre 15 et 40 jours, fonction de l’espèce et de la saison. Comme tous les insectes il a son utilité : étant nectarivore, il contribue à la pollinisation des plantes.
L’eau est un élément indispensable pour la maturation des oeufs et pour le développement des larves : il est donc important de ne laisser aucun point d’eau stagnant autour de sa maison. Le plus gros danger de certains moustiques est la transmission de virus et notamment du Chikungunya présent dans le sud de la France depuis plusieurs années. Il existe des traitements permettant de réguler la population autour des habitations.
Il existe plusieurs espèces de mouche, la plus commune sous nos latitudes étant la mouche domestique. Son rayon d’action peut être de plusieurs kilomètres. Elle pond ses œufs (entre 900 et 1000) sur des matières en putréfaction très humides (fumiers, ordures liquides) et dans les siphons. Ces milieux, en favorisant la fermentation, provoquent de la chaleur favorable à l’incubation des œufs et au développement des larves. Dans les régions froides, les naissances s’interrompent en hiver.
La mouche domestique importune personnes et animaux. Elle ne vit que quelques semaines (8 tout au plus). Après avoir été en contact avec des moisissures et matières en décomposition, elle se pose sur nos aliments. Elle peut donc transmettre des vers et des maladies graves (dysenterie, gastro-entérite, tuberculose…).
Les diffuseurs au pyrèthre naturel sont parfois un moyen pour lutter contre quelques mouches. En revanche, une infestation importante nécessite le recours à un professionnel.
De l’ordre des mille pattes, ce sont des détritivores qui se nourrissent de feuilles, bois mort, fruits décomposés et parfois même de champignons : ils sont donc très bénéfiques pour la terre et ne s’attaquent pas aux plantes. Elles grimpent en général le long de nos façades après la pluie. Si elles vous dérangent vous pouvez essayer d’appliquer le long des murs de l’anti limaces avant une intervention professionnelle.
Il existe environ 42000 espèces d’araignées dans le monde et environ 1600 recensées en France à ce jour : seule une dizaine est capable de morsures mineures et uniquement si elle se sent en danger. On notera tout de même ces dernières années en Europe diverses hospitalisations dues à des morsures d’araignées Violonistes ou à des morsures nécrosantes de la Recluse brune originaire d’Amérique et importée accidentellement dans les années 2000. Toutefois, je me garderais bien d’être alarmiste : on recense moins de 5 cas mortels dans le monde et aucun en France et en Europe, et cela depuis des siècles.
Il existe en France 5 espèces de scorpions (1300 dans le monde) : seule la piqûre du Scorpion jaune du Languedoc peut présenter un danger, pour les autres la douleur va correspondre à celle du moustique ou à celle de la guêpe. Le Scorpion noir présent dans nos habitats se nourrit de cloportes, blattes, larves et vers et est donc très utile. En cas de réaction à une piqûre ou d’antécédent allergique il faut sans attendre contacter le centre 15. Il existe des insecticides professionnels sous forme de laque avec de fortes rémanences, que l’on peut appliquer sur les endroits de passage.